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 (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)

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Ioan Buckley
HER LOVE IS MY RELIGION.
Ioan Buckley

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▽ date d'inscription : 24/02/2012
▽ pseudo : lovebirds, romane.
▽ avatar : ryan gosling.
▽ copyright : © avatar ➝ myself ; lyrics ➝ p. diddy.
▽ quote : C'est ton cœur de chair et de sang qu'il faudrait réparer. Et pour ça, tu n'as besoin ni de docteur ni d'horloger. Il te faut soit de l'amour, soit du temps - mais beaucoup de temps.


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▽ âge: vingt-sept ans.
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MessageSujet: (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)   (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) EmptyDim 4 Mar - 19:22

(n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) Tumblr_ly2gc3jgWK1r01j51o1_250 (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) Tumblr_ly2gc3jgWK1r01j51o2_250[ (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) Tumblr_ly2gc3jgWK1r01j51o3_250
Citation :
❘▶
You're here, there's nothing I fear
And I know that my heart will go on
We'll stay forever this way, you are safe in my heart.

Voilà quelques mois que les époux Buckley avaient emménagé à Mexico, et pour ce qui était de Ioan, il en était très heureux. Tout allait dans le meilleur des mondes pour lui, à présent. Il était là pour conquérir un nouveau territoire, et même s'il devait faire face à la mafia que son père fréquentait et à la colère des natifs, il savait qu'il allait y arriver. Au niveau amour, il était heureux en ménage, et ce depuis quelques temps déjà. Lorsqu'il avait épousé Castiell, peu de gens avaient cru en eux. La plupart de ses amis, autant machos qu'il l'était, l'avaient prévenu que le mariage était du suicide social, que sa femme lui passerait la corde au cou et que sa vie se dégraderait d'années en années. Il n'y avait pourtant aucun nuage à l'horizon, et cela était sûrement dû au fait qu'ils avaient parlé de quelques arrangements pour ne pas tomber dans une routine, ni se lasser l'un de l'autre. Et ils étaient plus amoureux chaque jour. En arrivant, le choix du quartier s'était posé, mais ils avaient vite craqué pour Xochimilco, surnommé "le Venise du Mexique". Et quoi de mieux qu'une réplique de Venise pour des jeunes mariés ? L'ambiance était chaleureuse et calme, Ioan n'avait encore jamais eu à se plaindre des voisins ou des fréquentations. Lorsqu'il se baladait dans les rues, il avait toujours le sourire aux lèvres. Sauf aujourd'hui. Sa vie était merveilleuse, et pourtant aujourd'hui, il n'était pas enthousiaste. Il avait passé la matinée à se prendre la tête avec des potentiels acheteurs, et il avait dû faire face à la rage de la mafia, qui lui demandait encore de l'argent. Son père avait joué au con avec eux, il s'était endetté auprès d'eux afin de financer le déficit de la société, et maintenant qu'il était mort, c'était au nouveau patron de payer les pots cassés. Il avait 24H pour trouver un million de dollars. Evidemment qu'il pouvait piocher dans les caisses de l'entreprise, mais cela ne passerait pas inaperçu, et il devrait se justifier. Or, il était le seul à être au courant du passe-temps illégal de la compagnie, et il devait donc se débrouiller tout seul et ne mettre personne dans le même bateau que lui. Les prochaines 24H risquaient d'être tendues. Tellement tendues que le jeune homme tardait à rentrer chez lui. Il jeta un coup d'oeil à sa montre et s'aperçut qu'il était en retard d'une bonne heure. Castiell et lui avaient prévu de sortir ce soir. Se faire une restaurant, puis sûrement un cinéma. Avec son retard, sachant qu'il était à un quart d'heure de la maison, il risquait fortement de se faire engueuler et de ne pas avoir le droit à la soirée qu'ils avaient prévu. De toutes façons, il n'était pas d'humeur à sortir. Lorsqu'il arriva enfin chez lui, il crut d'abord que Castiell n'était pas là, puisqu'il n'y avait aucun bruit. Il se mit alors à l'aise, et marcha jusqu'à la chambre principale, pour trouver Castiell allongée sur le lit. Lorsque leurs regards se croisèrent, il sourit légèrement. « Ah, tu es là. Désolée du retard, j'avais quelque chose... à faire. » Il aurait pu ne rien dire à s'enfermer dans son coin, seulement il en était incapable. Autant il pouvait se montrer un vrai salaud avec le reste de l'univers, autant avec Castiell il n'arrivait pas à être méchant. Alors oui, ils leur arrivaient de se disputer, ou que Ioan ne veuille pas lui parler et que ce soit tendu entre eux, mais il l'aimait tellement qu'il était incapable de l'envoyer balader et de mal se comporter avec elle comme il le faisait avec les autres. Et c'était bien la seule avec qui il était cette autre personne, plus douce et plus attentionnée...
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Castiell Buckley
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Castiell Buckley

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▽ quote : La vie c'est surtout des moments de brouillons, de ratures, de blancs. Shakespeare n'évoque que les moments forts de ses personnages. Mais Roméo et Juliette dans un couloir, au lendemain d'une folle soirée c'est certain qu'ils n'ont rien à se dire.


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MessageSujet: Re: (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)   (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) EmptyDim 4 Mar - 21:47

Citation :
(n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) Tumblr_lt7xgrFQwR1r03eggo4_250
My whole life waiting for the right time to tell you
how I feel. Know I try to tell you that I need
you, here I am without you. I feel so lost but
what can I do? 'Cause I know this love seems
real but I don’t know how to feel.

STAY ~ HURTS
Castiell restait planter devant la fenêtre de la maison, à la recherche d’une piste, de quelque chose qui lui expliquerait pourquoi Ioan était autant en retard. Evidemment, depuis qu’ils étaient arrivés au Mexique, elle avait bien remarqué combien il avait changé, combien ce mystérieux jeune homme qu’elle connaissait s’était transformé en homme à part, incapable de parler à sa femme comme il le devrait. Quand il était question de travail, c’était encore pire. La jeune femme avait pris un jour de congé, cherchant alors du temps à consacrer à son époux. Quand elle était rentrée, cependant, elle s’était rendue compte qu’encore une fois, il lui ferait faux bond et que la seule chose qui lui resterait à faire était encore de lui pardonner. Elle ne pouvait même prétendre aller se réconforter dans les bras de son amant, Adriel puisqu’ils étaient en mauvais termes depuis assez suffisamment longtemps pour qu’elle comprenne qu’il ne faisait pas semblant. Il lui en voulait de ne pas savoir faire un choix, de se compliquer la tâche en fréquentant deux hommes à la fois. C’était les règles du jeu, en quelque sorte ; il était là pour elle et elle de même mais en attendant, les sentiments ne devaient pas se jouer de leur relation et c’est bien ce qui avait finis par arriver. Enfin, du côté du jeune homme dans tous les cas puisque quand il s’agit de traiter de ses sentiments, Castiell a beaucoup de mal.
Soupirant, elle se dirigea vers la chambre et retira la robe qu’elle avait achetée l’après-midi même pour la déposer contre le siège qui faisait le coin. Elle ne l’attendait plus désormais, bien décidée à aller se coucher pour ne pas avoir à le retrouver le soir même et avoir une discussion qui les mènerait directement dans un cul de sac. Castiell enfila sa robe de chambre et s’allongea sur le lit. Elle resta ainsi pendant quelques minutes avant d’entendre la porte claquée, montrant alors qu’Ioan était rentré. Elle ne fit aucun bruit, attendit qu’il vienne jusqu’à la chambre pour se rendre que c’est ici qu’elle était entrain de l’attendre. « Oui, je suis là. Où voudrais-tu que je sois ? » Elle s’était redressée pour le regarder mais contrairement à lui, elle n’était pas du tout entrain de sourire. Pour dire vrai, Castiell était plutôt en colère contre lui. Il aurait au moins pu prendre la peine de la prévenir ; lui passer un coup de fil n’aurait sans doute pas été compliqué ou juste lui envoyer un message. De plus, ça aurait pu lui éviter de se préparer pour rien, de s’apprêter pour passer une bonne soirée en sa compagnie. Ils s’aiment, sans aucun doute, mais il y a quelques limites à ne pas dépasser. « Et dis-moi, qu’est-ce que tu avais à faire et qui t’as empêché de me prévenir ? » Il avait plus d’une heure de retard, c’était quelque chose comme inexcusable. « Je veux dire, ce n’est pas comme si j’avais attendu. » Elle lui lança un regard mauvais. Il est fort possible que Ioan se lance dans des explications, mais bien sûr, elle n’est pas prête à entendre des mensonges ; parce que s’il la pense aussi idiote que ça, c’est que vraiment il ne la connaît. Resserrant le nœud de sa robe de chambre, elle se dirige maintenant vers la cuisine, remplit une tasse de café et le porte ensuite dans le micro-onde pour le faire réchauffer. Durant presque une minute, elle reste très silencieuse. La tasse est assez brulante quand elle la sort mais ça ne l’empêche pas de boire une gorgée. « Et maintenant, c’est quoi le programme chéri ? On se regarde dans le blanc des yeux dans l’attente que l’un de nous deux disent quelque chose parce que tu peux être sûr que ce n’est pas moi qui vais commencer. »
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MessageSujet: Re: (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)   (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) EmptyLun 5 Mar - 19:43

❘▶


Ioan n'avait jamais connu de relations sérieuses avant Castiell. Des filles, il en avait fréquenté beaucoup, mais jamais il ne s'était posé, car c'était un homme libre par nature. En se mariant avec Castiell, il savait qu'il garderait sa part de liberté, et il s'en était vite aperçu. Généralement, ils étaient assez libres d'agir comme ils le voulaient dans leur couple, ils n'avaient pas de comptes à se rendre. Bon alors évidemment, ils n'avaient pas une vie de célibataire. Ils s'aimaient, et ils vivaient comme un couple. Seulement, il y avait des à-côtés que la plupart des couples n'avaient pas. Ioan n'avait pas à se plaindre du comportement de sa femme, elle était exemplaire, et cela ne faisait que l'aimer encore plus. Seulement, plus elle lui laissait sa part de liberté, plus il en profitait et il en abusait. Particulièrement ces derniers jours. Sa vie avait pris un nouveau tournant, il avait plus de problèmes qu'autrefois, et la seule façon de protéger Castiell était de la laisser dans l'ignorance. Il avait conscience qu'il n'était pas fréquentable en ce moment, mais il faisait des efforts en sa compagnie, parce qu'il l'aimait et qu'elle méritait le meilleur de lui-même. Bien que la plupart du temps, il sache qu'elle méritait mieux, beaucoup mieux. En rentrant ce soir-là, Ioan savait bien qu'il avait dépassé les limites en rentrant plus d'une heure en retard, sans l'avoir prévenir. Mais il était borné, et il n'allait certainement pas passer sa soirée à s'excuser pour se faire pardonner. Un "désolé", et ça suffirait. Si elle n'était pas satisfaite, c'était son problème. Lorsqu'il rentra, l'appartement lui parut vide, ce qui était bizarre. Mais après avoir marché jusqu'à la chambre, il retrouva Castiell sur le lit, visiblement prête à ce que la journée se finisse. Il se maudit de l'intérieur, mais se contenta de sourire et de s'excuser. Il haussa les épaules à sa question, mais ne prit pas la peine de répondre. Vu le regard qu'elle lui lança, elle serait capable de l'étrangler sur le champ s'il l'ouvrait. Mais elle l'interrogea sur ce qui avait pu lui prendre temps de temps. « Le travail. Tu sais comment c'est, il y a des choses qui surviennent à tout moment. » Ce n'était pas totalement faux. La mafia faisait bien partie de son boulot, qu'il le veuille ou non, et s'il avait redouté à rentrer, c'était bien pour ça. Moins elle le questionnait sur ce qu'il pouvait faire en dehors de cet appartement, mieux il se portait. Il la regarda passer devant lui, et resta appuyé un bras contre la porte de leur chambre alors qu'il la suivait toujours du regard. Lorsqu'elle devint invisible, il soupira et la suivit dans la cuisine. Il secoua la tête à sa remarque. « Tu veux sérieusement faire ça ce soir ? J'ai pas la tête à ça, j'ai passé une sale journée, alors si tu veux bien, on oublie et on passe à autre chose. » Il se rapprocha alors d'elle et passa une main autour de ses hanches. « Comment était ta journée ? » Mais elle le repoussa, ne voulant clairement rien avoir à faire avec lui. Il soupira et se passa une main sur le visage. « Bon, je suis en retard, et alors ? C'est pas la première fois et ça sera pas la dernière, excuse-moi d'avoir une vie. Alors arrête de faire la gueule pour rien. »
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Castiell Buckley
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MessageSujet: Re: (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)   (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) EmptyJeu 8 Mar - 21:09

J’avais envie de crier au visage que des excuses n’étaient plus nécessaires puisque je savais pertinemment bien qu’il me mentait à chaque fois. La situation devenait on ne peut plus insoutenable et d’un moment à un autre, j’étais prête à exploser. « T’as l’air d’être un grand connaisseur dans ce domaine. » Une phrase qui se voulait remplit de reproches et j’espère sincèrement qu’il la comprendra sous ce sens. En attendant, je prends place dans la cuisine et je sens parfaitement bien que son regard ne s’est pas détaché un seul instant de moi. Cherche-t-il à ce que je lui pardonne quelque chose ? Après tout, ce n’est pas comme si nous avions prévu de sortir en amoureux, comme un véritable couple pour la première fois depuis une éternité. Du coup, j’enviais presque les autres couples qui étaient paisiblement au restaurant et qui par la même occasion, profiteraient de leur réservation. Elle se tourna pour lui faire face quand il me demande si j’avais l’intention de faire ça ce soir. De faire quoi ? De chercher à me disputer avec lui ? Jusqu’à présent, nous n’étions pas le couple parfait que tout le monde s’imagine que nous sommes ; les disputes sont un lot quotidien, nous y faisons fasse mais il nous arrive aussi de ne pas nous entendre sur ne serait-ce qu’une broutille. « C’est pas toujours comme tu veux Ioan. J’ai peut-être envie qu’on en parle tu ne penses pas ? Notre soirée ensemble vient de tomber à l’eau parce que monsieur a des affaires plus urgentes à régler. Je suis censée être ta propriété, pas ton second plan. » La colère commençait plus ou moins à se voir, autant par les mots que par la manière dont je me comportais. J’ai laissé tomber ma tasse de café sur le plan de travail, manquant de tout renverser au passage. Après en avoir bu quelques gorgées, je jette le reste dans le lavabo en faisant une petite grimace de dégoût. J’avais surement préparé cette tasse pour penser à autre chose et m’éloigner de la chambre où il se trouvait également. Malheureusement, Ioan avait eu la bonne idée de me rejoindre dans la cuisine aussi donc je n’avais plus d’autre échappatoire. « Ma journée était parfaite. Pas besoin de te demander comment était la tienne. » Parce que je présume aisément qu’elle a été plutôt chargé pour qu’il en oublie qu’il avait rendez-vous avec sa moitié et que peut-être je passais le plus clair de mon temps à attendre qu’il rentre pour qu’enfin, nous puissions sortir. Au moins, avec Adriel, je n’avais pas ce genre de problème. Il était toujours là pour moi, n’importe quand, n’importe où et peu importe la situation compliquée dans laquelle nous nous trouvions. Mais ça, c’est une toute autre histoire ; surtout qu’il m’avait clairement fait comprendre qu’il ne voulait plus me voir jusqu’à ce que le tri soit fait dans ma vie. Par contre, son intervention suivante a le don de me choquer un peu. Il a une vie ? Évidemment, comme tout le monde sauf que dans le principe, je fais partie de sa vie et que donc, il se doit de la partager en ma compagnie. Or, si je comprends bien où il veut en venir, j’en suis totalement écartée et de manière plutôt intentionnel. Je tente de rester calme, de ne pas m’emporter aussi facilement que d’habitude et souffle légèrement (il ne peut pas l’entendre) avant de redresser la tête. « Tu as totalement raison. T’as le droit d’avoir ta vie et j’ai le droit d’avoir la mienne. Je n’avais pas réalisé jusqu’à présent combien c’était évident que nous ne vivions pas vraiment ensemble et que je ne portais pas cette … cette bague. » D’ailleurs, ni une ni deux, je force sur mon doigt pour retirer la bague qui, depuis, donne l’image assez singulière d’une femme mariée. « Puis, si tu veux, je te laisse ta liberté aussi. » Comme la bague n’est plus à mon doigt, je la pose contre le plan de travail et me contente de passer juste à côté de lui, ne me gênant pas pour le bousculer au passage. « T’es vraiment comme les autres Buckley. » C’est un commentaire que je me permets de faire juste avant de rentrer dans la chambre, tout en prenant soin de fermer la porte à clé derrière moi. Au moins, ici, je n’aurais pas besoin de lui faire face une nouvelle fois. Il serait préférable que pour cette nuit, il dorme dans le canapé sauf si, bien sûr, il n’était pas décidé à abandonner la partie.
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Ioan Buckley
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MessageSujet: Re: (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)   (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) EmptyVen 9 Mar - 19:08

❘▶


Ioan n'apprécia pas le ton rempli de reproches de Castiell. Si elle savait qu'il agissait pour son intérêt, pour la garder saine et sauve. Mais il ne pouvait pas le lui dire, c'était la mettre en danger. Alors il se la fermait, continuait à lui mentir et s'en prenait plein la gueule tous les jours. Mais il était fort mentalement, c'était bien connu. Il préférait qu'il la déteste plutôt qu'il lui arrive malheur. Alors il se contenta de soupirer, et se passa une main sur le front. « On est venus ici parce que je voulais faire des affaires, tu le savais depuis le début que mon travail aurait une place importante. Et tu sais aussi que je ne voulais pas de cette entreprise et que je préférerais avoir du temps à te consacrer. » Ce n'était pas totalement faux, mais ce n'était pas totalement vrai non plus. Non, il ne voulait pas de cette entreprise. D'ailleurs, il avait prévu de la donner à sa soeur avant de s'apercevoir qu'il y avait une bonne raison pour laquelle elle avait été donnée à l'homme de la famille, et non pas à la petite soeur, aussi forte et ambitieuse soit-elle. Et évidemment qu'il voulait passer plus de temps avec sa femme, il ne savait juste pas trop comment faire en ce moment, ils semblaient dans une impasse. Il la suivit alors dans la cuisine, et tenta une nouvelle approche, par le physique cette fois-ci, mais Castiell ne sembla pas le vouloir puisqu'elle le repoussa. « Non, évidemment, ça n'importe que très peu ce que je peux ressentir. » Il savait très bien qu'elle ne voulait pas dire cela dans ce sens, mais elle avait décidé d'être chiante, et il pouvait très bien être insupportable s'il le voulait, alors autant y aller à fond, au moins ils se disputeraient pour quelque chose. Un léger silence s'installa entre les deux époux, avant qu'une nouvelle dispute éclate, et que Ioan prononce des paroles qu'il ne pensait pas réellement au fond de lui. Seulement, il était énervé, et sous le coup de la colère il disait facilement des choses qu'il finissait par regretter, mais il ne montrait jamais rien et ne revenait jamais sur ses propos. Il avait beaucoup trop de fierté pour cela. Il s'était attendu à ce que Castiell explose, seulement si elle avait été choquée par ses propos, c'était maintenant à son tour d'être choqué par son geste. Elle venait de retirer son alliance, pour la première fois depuis leur mariage, du moins à sa connaissance. Des disputes, ils en avaient connu, beaucoup et plus ou moins violentes. Mais jamais elle n'était jamais allée aussi loin. Cela eut le don de le calmer. A l'intérieur, il bouillonnait toujours autant, mais le geste de sa femme l'avait complètement abattu. « Castiell, tu ne sais pas ce que tu fais, arrête... » dit-il en murmurant presque, d'une voix déconcertée. Elle le fusilla alors du regard et passa devant lui, le bousculant au passage. La phrase qu'elle lui dit après eut le don de le blesser au plus profond de lui-même. Elle savait ce qu'il avait vécu étant petit, il savait qu'il dénigrait sa famille au plus haut point, et elle osait lui dire ça ? Elle alla alors s'enfermer dans sa chambre, et Ioan resta debout dans la cuisine un moment. Il s'approcha ensuite du plan de travail et prit l'alliance de la jeune femme dans ses mains et la fit tourner, la regardant et se posant des milliers de questions, comme le pourquoi les choses avaient dérapé ainsi. Dans un accès de colère, il balança la bague à travers la pièce en poussant un cri de colère, avant de se diriger vers la porte. « Castiell, ouvre-moi. » dit-il d'abord doucement en frappant délicatement contre la porte. Il ne recevait aucune réponse, alors il s'énerva. « Ouvre cette putain de porte, merde ! » Pour accompagner ses paroles, il donna un énorme coup de pied dans la porte, et si elle n'avait pas été aussi solide, elle se serait brisée facilement. D'ailleurs, il avait laissé une belle trace sur la porte, mais il était tellement énervé qu'il n'y fait pas attention. Il ne pensa pas non plus à l'état de Castiell derrière cette porte. Ioan était doux par nature, seulement lorsqu'il était énervé, il avait tendance à être violent, et il savait que la jeune femme détestait cette part de lui-même. Il donna un nouveau coup dans la porte, cette fois avec le poing, en jurant dans sa barbe, avant de soupirer et d'abandonner. Il appuya son dos contre la porte et se laisser tomber le long. Il resta dans cette position pendant quelques instants. Les heures commencèrent à défiler, la nuit était tombée. Ioan décida finalement de se relever et d'aller chercher l'alliance de Castiell. Tout en cherchant, cela lui calma l'esprit, et il n'était plus énervé. En entendant un bruit derrière lui, il se retourna et vit Castiell sur le pas de la porte de la cuisine. Il se releva - puisqu'il était à quatre pattes par terre -, et essuya son pantalon au niveau des genoux. « J'ai lancé ta bague tout à l'heure, alors j'essaye de la retrouver. » dit-il calmement, sans savoir pourquoi elle était sortie de sa chambre. Pour parler, ou bien croyait-elle qu'il dormait déjà ? Ou bien elle allait juste chercher un verre d'eau. Il n'avait aucun indice, mais il était presque sûr qu'elle n'était pas encore prête à tout oublier et à lui tomber dans les bras. Ca ne se passait jamais aussi facilement avec elle...
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Castiell Buckley
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MessageSujet: Re: (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)   (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) EmptyVen 9 Mar - 22:26

J’avais du mal à penser clairement à la situation. J’agissais un peu sans me poser de réelles questions et dans un sens, c’était surement le mieux à faire. Je l’aimais oui, vraiment très fort. A tel point que j’étais capable de faire n’importe quoi pour le rendre heureux, en passant par une séparation. Mais le mensonge, c’était clairement ce qu’il y avait de plus terrible dans un couple, un peu comme l’infidélité sauf que dans notre cas, il n’était pas question de l’être. Enfin, ce n’était pas une actualité. Du coup, je supporte mal le fait que son travail passe avant nous, avant notre bonheur en sachant que de mon côté, il passera toujours avant le reste. Oui, c’est vrai, nous sommes venus à Mexico pour lui, pour son travail mais je n’imaginais pas une seule seconde que ça se passerait ainsi. Je commençais à regretter notre décision, comme d’autres choses aussi. « Tu t’en fiches de passer du temps avec moi. T’aurais au moins pu passer un coup de fil pour me dire que tu serais en retard. » C’était cela que je lui reprochais le plus. Comme si je ne valais pas la peine d’être prévenue ; que seule l’attente m’était destinée. Je lui en voulais, oui et au plus profond de mon être, j’aurais voulu que ce ne soit jamais le cas puisque d’un moment à l’autre, je me sentais prête à exploser (ce qui arrive finalement quelques temps après). Par contre, je ne suis pas d’accord quand il dit que ses volontés ne comptent pas. Dans ce cas, pourquoi suis-je ici ? Ne l’ais-je pas écouté, compris et respecté malgré toutes ses absences et mensonges ? Je roulai des yeux, ne pipant mot. Ce n’était pas nécessaire de dire quoi que ce soit face à des absurdités pareilles. Dans un excès de colère d’ailleurs, je retire mon alliance, la posant contre la table de travail avec dans l’intention de la remettre plus tard. Des disputes comme celles-ci n’étaient pas faites pour durer éternellement, surtout pas entre Ioan et moi. Seulement, j’étais suffisamment en colère contre lui pour le bousculer au passage, lui balançant une remarque au visage et je rentrais dans la chambre tout en prenant soin de fermer la porte à clé. De l’autre côté, je n’avais aucune idée de sa réaction, mais du mien, j’étais complètement anéantie. Je regrettais déjà d’avoir retiré la bague, sentant une sorte de manque autour de mon doigt et dans mon cœur aussi puisque depuis que je la portais, j’avais compris que lui et moi, c’était pour la vie. Notre âge n’avait eu aucune importance, ainsi que la rapidité avec laquelle nous nous étions mariés. Il n’y avait que notre amour qui comptait, le reste, nous avions appris à nous en ficher. Assise dans le lit, je restai ainsi pendant plusieurs minutes avant de réaliser qu’il ne viendrait surement pas geindre à la porte pour me demander de la rouvrir. Il avait eu raison, je ne savais strictement pas ce que j’étais entrain de faire mais j’étais persuadée que c’était une bonne chose pour qu’enfin, la vérité éclate. S’il passe du temps avec sa maîtresse, il pourrait au moins avoir la délicatesse de ne pas mentir, de ne pas prétendre être entrain de travailler. Au bout de quelques instants, j’entendis comme un cri de colère, puis quelques autres cris qui me demandaient d’ouvrir la porte. Effrayée, presque traumatisée par ce qui était entrain de se passer, je reculai au bout du lit, repliant les jambes et posant la tête contre mes genoux. Les larmes coulées d’elles-mêmes. J’avais moi aussi envie de crier, de lui dire que j’étais désolée mais je sentais que je ne l’étais pas donc je n’allais pas non plus me mettre à lui cacher la vérité. Les coups qu’il donne ensuite dans la porte ont le don de me faire sursauter à plusieurs reprises, puis pleurer plus fort encore. J’ai l’impression d’être une gamine, une jeune fille qui subit la colère d’une personne qui lui est chère. Si seulement je pouvais le serrer dans mes bras, l’embrasser et lui dire de se calmer, de lui dire que ce n’est rien … Mais j’en suis tout bonnement incapable. Les heures passent, je reste dans cette position sans savoir quoi faire ni ce que je pourrais dire pour que derrière la porte, il comprenne que ce n’est rien, que ça arrive à tout le monde. Cependant, j’ai ce sentiment étrange. Je voudrais que ce soit simple, lui dire que je n’ai que lui et que ce sera toujours ainsi … Finalement, je décide de sortir par curiosité, pour me rendre ce qu’il est entrain de faire et je suis plus ou moins étonnée de le voir à genoux, semble-t-il entrain de chercher quelque chose quand il m’avoue qu’il a balancé ma bague et que donc, il est parti à sa recherche. Je reste silencieuse, refermant la porte de la chambre derrière pour remarquer les dégâts. Une nouvelle fois, je ne dis rien et le regarde lui, cherchant à comprendre d’où vient cet élan de violence. Depuis quand, au juste, il est devenu cet homme là ? « Je n’ai pas dans l’intention de la remettre. » Au moins, c’était clair. Peut-être que je n’étais plus aussi en colère que tout à l’heure, mais je n’avais pas envie de lui donner raison ou bien de le faire sourire. Il serait capable de se réjouir de la situation, de penser qu’il avait enfin eu gain de cause. Je ne sais pas quoi dire, je reste plantée là en le regardant sans cesse. Je baisse ensuite la tête, comprenant combien notre histoire est ridicule. « Je vais aller me coucher. » Il était tard maintenant. Je commence à rebrousser chemin jusqu’à la chambre, m’arrêtant net avant de me retourner à nouveau, fronçant les sourcils. « Qu’est-ce qu’il t’est arrivé Ioan ? Depuis quand tu es violent ? La prochaine étape, c’est quoi ? Tu détruits tout l’appartement juste sous le coup de la colère, parce que tu n’obtiens pas ce que tu veux ou bien parce que tu as tellement de choses à te reprocher que tu n’es plus capable de les contrôler ? Tu comprends que tu n’as pas une femme docile, qui est prête à tout accepter. Crois-moi, là, c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je ne sais même pas si je dois avoir confiance en toi. » C’est à cette conclusion que j’arrive et concrètement, je n’arrive à m’en vouloir.
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Ioan Buckley
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MessageSujet: Re: (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)   (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) EmptySam 10 Mar - 15:47

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Ioan était un lâche en règle général, tout le monde le savait. Il s'enfuyait à la première difficulté, surtout pour ce qui touchait à sa vie personnel, à ses sentiments. Au fil des années, il avait appris à se construire une carapace et à ne plus ressentir les choses. Il avait trop souffert lors de son enfance, et à quoi bon tomber amoureux et finir par ressembler à ses parents ? Car c'est bien connu, les enfants reproduisent le schéma familial qu'ils ont connu. Puis Castiell était arrivée dans sa vie, et elle avait tout changé. Il s'était battu pour elle, il avait tout fait pour la garder à ses côtés parce qu'une vie sans elle ne valait pas la peine d'être vécue. Il s'était même opposé au jugement de sa soeur, qui pourtant avait le contrôle total sur ses relations amoureuses. Il était clair dans l'esprit de Ioan que son mariage n'était pas une erreur de jeunesse comme certains avaient l'air de le penser, mais bel et bien un acte d'amour qui durerait toute la vie. Leur décision de libertinage n'avait jamais posé aucun problème, c'était un choix commun qui leur évitait de tomber dans la routine et de se lasser l'un de l'autre. De plus, les gens qu'ils côtoyaient à côté n'était que de passage. Les deux époux s'aimaient plus que tout, et ce malgré les différents obstacles qu'ils avaient pu rencontrer et les nombreuses disputes qu'ils avaient connu. En rentrant ce soir-là, Ioan ne s'était pas inquiété. Castiell lui en voulait d'être en retard et ne pas avoir prévenu, mais dès le lendemain, ce serait oublié. Seulement, Ioan avait passé une très mauvaise journée, et il ne faisait que s'enfoncer un peu plus à chaque parole qu'il disait. Et il commençait à paniquer, parce qu'il sentait au fond de lui que cette fois, c'était différent. Il ne voulait pas y croire, mais à quoi tout cela rimait ? Pourquoi avait-elle enlevé sa bague, un geste qu'elle n'avait encore jamais fais jusque-là. Pourquoi l'avait comparé au reste de sa famille, alors qu'elle savait très bien à quel point il les détestait ? Elle l'avait touché au plus profond de lui-même, et il était devenu fou. Alors qu'il était assis sur le sol du couloir, le dos contre la porte fermée à clé de la chambre principale, il en arrivait à se détester d'avoir agi comme il l'avait fait. Il aurait voulu s'excuser, lui dire qu'il était désolé et qu'il n'avait pas voulu que les choses dégénèrent ainsi, qu'il l'aimait et qu'elle était la chose la plus importante de sa vie, qu'il ne fallait pas qu'elle en doute. Il voulait tellement lui dire ce qu'il ressentait au fond de lui, mais les mots ne sortaient pas, il était comme paralysé. Mais il se dit que retrouver sa bague serait déjà un bon début. Il ne voulait pas, en faisant ça, que Castiell pense quoi que ce soit de lui. A vrai dire, s'il retrouvait la bague dès maintenant, elle n'en saurait rien et ce serait mieux ainsi. Seulement, la jeune femme était sortie de sa chambre alors qu'il se retrouvait à quatre pattes, cherchant son alliance. Il se releva et se clarifia la gorge avant de lui expliquer ce qu'il faisait, ne doutant pas un instant que sa position pouvait avoir l'air bizarre. Il hocha positivement la tête à sa remarque, comme s'il la comprenait, alors qu'au fond, il souffrait de cette situation. En soit, ce n'était rien. Retirer sa bague n'était pas quelque chose de définitif. Mais une alliance était un symbole, et si elle ne voulait pas la porter, cela avait bien une signification. Il la regarda s'en aller, mais elle se rétracta, se retournant une nouvelle fois vers lui. Il soupira à ses paroles, un léger soupir qui était plutôt adressé à lui-même. Il se passa une main sur le visage et évita le regard de sa femme. « Sincèrement, je ne sais pas. C'est dur en ce moment, et toi... » Se rendant compte que blâmer Castiell ne ferait qu'empirer les choses, il s'arrêta pour recommencer une nouvelle phrase. « Je suis désolé. Je ne voulais pas agir comme ça, ça m'a échappé. Mais je ne veux pas que tu doutes de moi, ou que tu aies peur. Tu sais bien que je ne m'en prendrais jamais directement à toi... » Sa voix se cassa sur la fin, et il resta silencieux, jusqu'à ce que Castiell retourna dans la chambre. Ioan la laissa seule quelques instants, avant d'aller la rejoindre, puisque cette fois, elle avait laissé la porte ouverte. Il s'assit sur le bord du lit, près d'elle. « Il y a des choses que tu ne peux pas comprendre, que je ne peux pas te dire. Et j'aimerais te les dire, mais je ne peux pas. Je sais que c'est trop demandé maintenant, mais tu dois me faire confiance, s'il te plaît. Tout ce que je fais, je le fais pour toi, tu peux me croire. » Il n'aurait pas pris la peine de se battre pour une autre personne. Il aurait gueulé une nouvelle fois et serait parti. Castiell était la femme de sa vie, il l'aimait et il ne pouvait pas prétendre qu'il s'en fichait. Quand ça en venait à elle, il pouvait se montrer d'une vulnérabilité déconcertante.
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MessageSujet: Re: (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)   (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) EmptyDim 11 Mar - 20:56

Il y avait une part en moi qui avait besoin de s’évader, de trouver un nouveau souffle tandis que l’autre me demandait de rester et de prendre soin d’Ioan jusqu’à ce que je ne sois plus capable de le faire. Il y a toute sorte de bonheur au monde et nous le prenons tous de manière différente. Le mien, était d’être en sa compagnie bien que parfois, je préférais la compagnie d’un autre. Ce soir- là, pourtant, j’ai envie de claquer la porte. De ne jamais me retourner ou de regarder en arrière. J’avais appris que les souvenirs étaient le plus douloureux. Ensuite, le temps cicatrice les blessures qui deviennent de plus en plus invisibles à la surface mais qui sont toujours aussi profondes quand on prend le temps de regarder plus près. Pourtant, je l’aimais, d’un amour sincère et peut-être inexplicable. Je l’aimais pour toutes ces choses que nous ne sommes jamais dites et qui savaient simplement se lire sur nos visages. Je l’aimais pour cette folie qui nous avait envahis un soir, quelques heures avant de décider de nous marier. Je l’aimais pour tout ce qu’il savait m’apporter, ce bonheur dans lequel il m’avait noyé depuis quelques temps. Alors, quand je le vois sur le sol, entrain de chercher ma bague, j’ai le cœur qui se retourne d’un seul coup en me demandant ce qui a bien pu nous échapper dans le fond. Oui, j’avais eu dans l’intention d’aller me coucher mais au dernier moment, j’en avais décidé autrement, bien décidée à comprendre ce qu’il lui était arrivé. Après tout, quelqu’un de ne peut pas changer du jour au lendemain aussi soudainement et sans que l’on ne se rende compte de rien. Pour Ioan, ça avait été le cas. J’avais été aveugle, égoïste et aujourd’hui, j’en payais les frais. « Je t’avoue que je ne sais plus très bien qui tu es maintenant, ni même de ce que tu es capable de faire. Que ce soit sur les autres ou sur moi. » J’étais désolée pour lui, pour nous aussi parce que les choses ne tournaient pas du tout à notre avantage. Puis, même si je lisais une certaine forme de regret, de mon côté, je ne regrettais pas d’avoir retiré mon alliance pour lui faire comprendre que j’en avais assez de tous ces mensonges et qu’il fallait que ça cesse maintenant. Malheureusement, une fois que je me retrouve dans la chambre, lui près de moi, je comprends que ce ne sera jamais finit. Aussi, c’est une bonne manière de comprendre que j’ai raison depuis le début ; il y a des éléments de l’histoire que je ne suis pas prête de connaître. « Je peux aller voir ta sœur ; peut-être qu’elle aura moins peur pour moi elle. » Par contre, ces paroles-là, je n’avais pas pensé à deux fois avant de les dire. Derechef, je m’approchais de lui et posa mes deux mains contre ses épaules tout en déposant un léger baiser contre le dessus de sa tête. « Je te pardonnerais toujours tout Ioan. Vraiment. Mais j’ai l’impression que tu ne me fais pas assez confiance pour me révéler certains de tes secrets. » C’était d’une évidence qui en ferait pâlir plus d’un. Du coup, je me permets de lui faire un petit sourire qui exprimait surtout que je lui pardonnais. C’était plutôt simple, certes, mais je n’avais pas envie de me disputer davantage avec lui pour ce soir. Il y aurait des sujets plus poignants que cela à traiter, c’était certain, dans un futur proche. « Mais écoute, je dois te demander quelque chose. » Je marquai une légère pause, me questionnant sur la vraie raison de ma demande. « On s’est marié sur un coup de tête. Nous n’étions qu’à deux, tu te souviens ? Officiellement, on l’est, je suis d’accord mais comme toutes les autres femmes, j’ai besoin de mon conte de fée, de porter une belle robe blanche et de rêver pendant une journée, ma journée. Est-ce que tu serais d’accord pour que l’on recommence ? Je veux dire, qu’on se marie à nouveau mais avec tout le monde cette fois ? » Cette demande me dépassait complètement et je ne savais pas pourquoi j’étais entrain de la lui faire en réalité. J’en avais envie, oui, je le désirais tellement mais il était aussi en droit de refuser pour n’importe quelle raison. Nerveusement, je me mets à rire puis j’ajoute. « Mon dieu, c’est ridicule, oublie. »
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MessageSujet: Re: (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R)   (n°2450) ⊰ MY HEART WILL GO ON. (R) EmptyDim 11 Mar - 22:19

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Les mots de Castiell eurent l'effet d'un poignard transperçant le coeur. Elle était sa femme, celle qui était censé le connaître mieux que personne. Et c'était bien le cas, elle était la seule à le connaître dans la vraie vie, à le voir matin, midi et soir, sans aucun masque, aucune couverture. Il se dévoilait à elle comme il ne l'avait jamais fait à personne. Mais son père était mort, il avait pris la tête de l'entreprise, et aujourd'hui les mensonges ne faisaient que s'empiler les uns aux autres et à creuser une distance entre les deux époux. Il savait qu'il était perdu, mais pas à ce point. Maintenant, même sa femme ignorait qui il était. C'est là qu'il eut le déclic. S'il continuait ses conneries, il perdrait tout, y compris Castiell. La seule chose dont il était réellement fier était son mariage. Il savait que de ce côté-là, il avait réussi. Sa femme le rendait heureux, et il osait penser que c'était réciproque. Ils s'étaient bien trouvés, et maintenant il risquait de la perdre, et petit à petit, elle s'éloignait, devenait hors de portée. Alors il fallait qu'il agisse. Non, il n'allait pas tout lui avouer, cela serait une bien trop grosse prise de risque. Moins elle en savait, mieux elle se portait. Mais il devait arrêter de se laisser marcher dessus pour la mafia. Il allait trouver une solution pour se séparer d'eux, et pour revenir à un train de vie normal. C'était le mieux à faire, pour tout le monde. Il allait alors la rejoindre dans la chambre maritale et se posa sur le bord du lit, à ses côtés. Tout en prononçant ses paroles d'un ton doux, il posa une main sur sa cuisse, comme pour montrer une certaine présence, lui faire comprendre qu'il était toujours là pour elle peu importe ce qui arrivait. Il cilla à la remarque sur sa soeur, mais décida de ne rien dire. Les deux jeunes femmes ne s'appréciaient pas, à son grand malheur, et il ne souhaitait pas alimenter leur haine commune. Il évitait souvent le sujet, bien qu'il essaye parfois de chanter les louanges de sa femme auprès de sa soeur cadette, en vain. Il soupira quand elle l'embrassa sur le front. « Te tenir à l'écart n'a jamais été mon intention. Je te fais entièrement confiance, c'est à moi que je ne fais pas confiance. » Peu importe à quel point il voulait la protéger, si elle était mise dans la confidence sa sécurité ne dépendrait plus de lui. C'était mieux qu'elle ne sache rien, il voulait juste qu'elle le comprenne et qu'elle ne le voit pas comme un traître. Il sourit légèrement et pensa la discussion close, lorsque sa dernière requête lui fit froncer les sourcils. Alors là, il ne s'attendait vraiment pas à ça. Il resta silencieux pendant un moment, assez pour que Castiell se rétracte et considère sa demande comme ridicule. Il lui attrapa alors la main pour avoir son attention, et plongea son regard dans le sien. « Non, ce n'est pas ridicule. » Après tout, il pouvait comprendre qu'elle veuille de ce jour unique dans la vie d'une fille. Ce n'était pas son délire, mais pour elle, il était prêt à décrocher la lune. Tout en cherchant ses mots, il se mit à son tour à rire nerveusement. « Je sais que dernièrement, je ne suis pas le meilleur des maris. Et sincèrement, des fois je me demande ce que tu fous avec moi. Je ne suis pas à la hauteur, tu seras toujours meilleure que moi. Mais tu m'as choisi, et je me considère comme un homme chanceux. » Il soupira et souris légèrement. Puis il se leva sans prévenir et quitta la chambre pour aller chercher quelque chose dans la cuisine. Il revint ensuite et se mit à genoux devant elle. Il lui tendit alors un réglisse qu'il avait enroulé afin de former une bague - puisque pour l'instant, son alliance était toujours introuvable. Puis il voulait faire ça dans les règles de l'art, la bague était un symbole de toutes les demandes. Il s'empara alors de la main de Castiell et sourit. « Castiell Blackwell, veux-tu devenir ma femme une seconde fois ? » Qu'est-ce qu'il pouvait se montrer adorable parfois. Si seulement il pouvait être comme tel tout le temps, leur mariage aurait connu bien plus de bonheur... Ils savaient tous les deux que ce ne serait qu'éphémère, qu'il y aura toujours une nouvelle crise pour sombrer leur bonheur. Mais pour l'instant, ils devraient juste en profiter. Il se rassit alors sur le lit et l'embrassa. « Je t'aime. » Il s'allongea ensuite sur le lit, Castiell dans ses bras, leurs mains entrelacées. Il prit alors une grande inspiration puis soupira, savourant ces quelques minutes de bonheur, tout simplement. « Ne mange pas ta bague tout de suite hein. » plaisanta-t-il afin de détendre l'ambiance comme il savait si bien le faire. Parfois cela passait, d'autres fois non.
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